ITALIE
Venezia
6 et 7 avril 2009
Pierre: Je n'avais pas un très bon à priori sur Venise, ayant peur de son côté hyper touristique, mais j'ai été charmé par ses petits canaux, ses ruelles, son marché coloré et ses places où jouent les petits vénitiens, bien plus d'ailleurs que par la place San Marco ou le Rialto où s'agglutinent les touristes.
Anne-marie: Les jolis petits ponts à escaliers qui franchissent les canaux sont une horreur lorsqu'on transporte un vélo. D'ailleurs les vélos sont interdits dans la ville.
J'ai été très déçue car Pierre ne m'a pas invitée à faire un tour en gondole. Aucun romantisme! Cependant j'ai trouvé que les gondoliers n'étaient aussi élégants que ce que l'on pourrait imaginer. Fini le mythe du svelte gondolier, mystérieux inaccessible. Certains parlaient fort avec des lunettes de soleil voyantes. Finalement à Venise c'est bien plus chouette de se balader à pied, de se perdre dans les ruelles labyrinthiques.
D'autres détails de la ville nous ont beaucoup intrigués: l'évacuation des déchets et l'acheminement des marchandises. Des dispositifs ingénieux et spécifiques ont dû être adoptés dans cette ville hors norme.
Voyage en train
Pierre, le 8 avril 2009 dans le train Venise Trieste.
Encore une fois, nous nous retrouvons dans un train, bercée par son rythme régulier, Anne-Marie s'est endormie. En tout, nous aurons passé 22h dans des wagons. Vivement qu'on pédale! Pour nous le train c'est du sport: monter et descendre les escaliers des gares avec nos vélos de 30kg, les charger dans les wagons avec ou sans sacoches... Enfin, des tas de choses auxquelles on n'avait pas pensé avant, et qu'on découvre. Le train, ça laisse aussi plein de temps pour bouquiner, écrire, dormir, penser en regardant le paysage qui défile. J'aime sentir mon corps en mouvement, le déplacement me procure un plaisir, un apaisement. Voir toutes ces paysages et toutes ces villes inconnus se succéder, c'est à la fois grisant et déconcertant : pourquoi ne pas s'y arrêter? Il y a surement des choses merveilleuses, des gens intéressants à rencontrer. Bref, le train, ça va trop vite! Vivement qu'on pédale! Peut être qu'après quelques dizaines de kilomètres à vélo, j'aurais envie de reprendre le train.
Encore une fois, nous nous retrouvons dans un train, bercée par son rythme régulier, Anne-Marie s'est endormie. En tout, nous aurons passé 22h dans des wagons. Vivement qu'on pédale! Pour nous le train c'est du sport: monter et descendre les escaliers des gares avec nos vélos de 30kg, les charger dans les wagons avec ou sans sacoches... Enfin, des tas de choses auxquelles on n'avait pas pensé avant, et qu'on découvre. Le train, ça laisse aussi plein de temps pour bouquiner, écrire, dormir, penser en regardant le paysage qui défile. J'aime sentir mon corps en mouvement, le déplacement me procure un plaisir, un apaisement. Voir toutes ces paysages et toutes ces villes inconnus se succéder, c'est à la fois grisant et déconcertant : pourquoi ne pas s'y arrêter? Il y a surement des choses merveilleuses, des gens intéressants à rencontrer. Bref, le train, ça va trop vite! Vivement qu'on pédale! Peut être qu'après quelques dizaines de kilomètres à vélo, j'aurais envie de reprendre le train.